La musique dans tous ses états !

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ROMAN DE GARE

ROMAN DE GARE : Film de Claude Lelouch dans lequel j'ai un petit rôle....tout petit petit ! Le film a été présenté au festival de  Cannes  2007 en avant première et vient de sortir sur les écrans (25 juin) je vais bientôt aller le voir.

J'ai passé de grands moments, que du beau monde sur le tournage : Lelouch, Fanny Ardant, Audrey Dana.

 

Roman de gare

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Un film français de Claude Lelouch avec Fanny Ardant, Dominique Pinon, Zinedine Soualem, Michèle Bernier, Myriam Boyer, Audrey Dana, Cyrille Eldin, Gilles Lemaire, Marc Rioufol, Marine Royer
Genre : Policier - Durée : 1H45 mn

 

Surprenant LeLouch ! En voilà un qui sait bien marquer un film de son empreinte, et y multiplier les situations qu'il cisèle à son gré au point de nous balader à sa guise au fil de son histoire.
Ce thriller dramatique, après une mise en bouche languide et une impression traînante, reprend les choses en main afin de traiter avec un certain brio, le problème éternel et toujours aigu des "nègres " en littérature, et de l'emprise des auteurs sur ces talents qui oeuvrent à leur place. Mais avec un naturel confondant, Lelouch y dépose l'odyssée de cette coiffeuse abandonnée sur une station d'autoroute, sa rencontre avec un drôle de bonhomme pas du tout rassurant et nous ménage un suspense à rebondissements qui ne sont pas des plus simples. Mais l'image est traitée avec une réelle maîtrise du scope et des profondeurs de champs, qui explique bien des choses au gré des chansons de Gilbert Bécaud.Fanny Ardant campe une diva de la plume avec un excès tout à fait justifié, et bravo à Dominique Pinon, d'un naturel furieusement inquiétant

 

 

Le Synopsis du film

Alors qu'un dangereux serial killer vient de s'évader de sa prison, une femme-auteur de livres renommés est à la recherche de personnages inédits pour son nouveau roman.
Mais ne voilà-t'il pas qu'une jeune coiffeuse se métamorphose en agent du destin...

 

 

 

 

Le making of (on m'aperçoit sur la fin) : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18733148&cfilm=111716.html

 

Avec «Roman de gare», Audrey Dana prend en marche le train du cinéma

A 30 ans, l'actrice est révélée par Claude Lelouch.

La voyant apparaître dans Roman de gare, le nouveau film de Claude Lelouch, on pense immédiatement à Arletty. Même gouaille triste, même naturel travaillé, même capacité du regard à mobiliser l'attention, pour mieux rendre l'ambiguïté des émotions qui l'habitent. Et aussitôt, on se dit qu'Audrey Dana, hier encore inconnue au bataillon des actrices «made in France», pourrait bien être cette comédienne si longtemps recherchée et que d'aucuns avaient cru trouver en la personne d'une autre Audrey, la petite Tautou. Une nouvelle Marianne, une ultime Antigone de Paname, populaire, tragique, moqueuse et tendre à la fois.

Enfants de la DASS

Drôle de fille, au demeurant. Née «en automne 1977, à Paris», elle ressemble à la France d'aujourd'hui. Papa est un journaliste tunisien, maman vient d'Amérique, mais il faut encore intégrer «cinq frères et sœurs ainsi que deux papas et mamans de plus dans l'équation». Son enfance sautera des pavés de la capitale aux pâturages de La Bosse, dans la Sarthe. Une région dont elle souligne malicieusement qu'elle possède «le plus haut taux de suicide en France».
Sa mère s'y installe sans son père, dans une «ferme qu'elle transforme en lieu de vie». Audrey vivra là entourée d'enfants de la DASS. Entre eux, le contact sera parfois brutal. «J'avais une famille, ils n'en n'avaient pas. Je représentais tout ce qu'ils détestaient.» Reniement, tristesse? «Surtout pas! Je sais aujourd'hui que tout s'est constitué à ce moment de ma vie».

Crise existentielle

Tout, y compris sa passion pour la comédie. Souvenir: elle a six ans et chahute beaucoup à table. Un jour, sa grande sœur a une illumination. «Tu devrais être comédienne.» Des mots qui resteront gravés dans son esprit. Lorsqu'elle décide, à 19 ans, de prolonger un séjour à New York qui ne devait durer à l'origine que deux mois, ils finiront par exploser. «J'avais commencé l'ESAD (Ecole Supérieure d'Art Dramatique) à Paris mais je ne savais plus si c'était parce que je voulais réellement faire ce métier ou seulement pour réaliser un rêve d'enfant. J'ai vécu une véritable crise existentielle.»
La jeune femme passe finalement deux ans aux Etats-Unis. Le théâtre, elle le «fait faire» aux autres, en montant et produisant des pièces. «Je gagnais bien ma vie, j'étais très entourée mais j'étais insatisfaite.» La décision tombe: fermeture de la parenthèse américaine et retour à l'ESAD. Entre-temps, Audrey Dana réussit sa «plus belle création». Un enfant, âgé aujourd'hui de 7 ans.
La suite tient du sans-faute. Repérée à l'ESAD, elle est choisie pour figurer dans une pièce qui connaîtra un immense succès. Son titre? Le carton. Depuis, l'actrice multiplie les emplois au théâtre, «dans un registre populaire». Un genre qui implique un rythme infernal: ces six dernières années, Audrey Dana a donné environ 1400 représentations. D'où sa volonté, aujourd'hui, de se refaire une santé au contact «de metteurs en scène exigeants, accordant plus de place au texte.» Et, pourquoi pas, de continuer sur la lancée de Roman de gare. «J'aime la caméra. Elle capte tout, devant elle, impossible de trop jouer. Il faut être.» Parions qu'elle sera.

ROMAN DE GARE Film de genre(s) de Claude Lelouch, avec Dominique Pinon, Audrey Dana, Fanny Ardant, Myriam Boyer, Zinedine Soualem, Michèle Bernier, Marc Rioufol. Durée: 1h43

Tribune de Genève.

 

dimanche 1 juillet 2007 - Beaune

Le réalisateur a présenté « roman de gare »

Beaune en vedette du dernier Claude Lelouch



Claude Lelouch est venu présenter jeudi au Cap Cinéma son dernier film Roman de gare, tourné à Beaune, en compagnie de l'un de ses acteurs, Dominique Pinon. Il faut vraiment le voir.

IL ne faut pas révéler l'intrigue de Roman de gare. Nous n'en dirons rien donc, si ce n'est qu'elle est construite avec minutie, comme un mécanisme d'horloge et que par la grâce des images, on se laisse embarquer. Clin d'œil à sa traversée mythique de Paris en 1978, dans C'était un rendez-vous, Claude Lelouch prend le spectateur à bord de sa voiture, dès le début du film, sinueux comme la route, imprévisible à chaque carrefour. Le maître est au volant, détendez-vous et laissez-vous conduire.
Les acteurs sont par ailleurs très bons et attachants. Dominique Pinon est inquiétant à souhait. Audrey Dana est convaincante dans son rôle de « coiffeuse midinette » et Fanny Ardant ajoute au charme de l'ensemble. Les textes sont ciselés et semés de références qui gardent leur attrait, car rien n'est pesant.
Tout porte à croire que dans ce film, Claude Lelouch a épuré son style et s'est dépouillé de certains tics pour en garder toute la puissance, quand de tels partis pris ne sont pas répétés.
Beaune tient la vedette
Il est souvent décevant de voir une ville que l'on aime, à travers un film. Claude Lelouch déroge à cette règle. Il a filmé Beaune et sa région comme s'il vivait parmi les Beaunois depuis bien des années. Aucune trahison, mais au contraire un rendu et un respect des lieux et des gens.
Dans une scène, on est bien dans le bar de La note bleue, rue de Lorraine. A d'autres moments, on est bien dans le domaine de La Pousse d'Or à Volnay. Les scènes dans le commissariat ont été tournées. à l'Hôtel Dieu qui n'apparaît pas comme un alibi lourdingue.
Il faut savoir que la ville, ainsi que le conseil général et le conseil régional se sont portés acquéreurs du making-off du film. Il y a fort à parier qu'il sera projeté le 13 septembre prochain, lors de l'inauguration du nouveau cinéma, situé au numéro 13 bis du boulevard Maréchal-Joffre (sa maison de production s'intitule Les Films 13).
Impressions du public
A la sortie du film, nous avons interrogé le public.
Emerich Michellon : « Ca commence comme un rendez-vous et c'est très bon ». Colette Hervet : « J'ai bien marché et je me suis laissée emmener par le film, du début jusqu'à la fin ». Anne Diez : « Pas mal, mais pas de quoi faire une standing ovation. C'est un bon Lelouch. » Jérôme Piot : « Il sait nous emmener comme très peu de réalisateurs peuvent le faire. Il sait vraiment raconter des histoires et c'est aussi pour ça, qu'il est quelque fois critiqué par certains tenants du cinéma intello ». Isabelle Suguenot : « Je ne suis pas une inconditionnelle, mais là, c'est très bien mené. Au fond, le nègre travaille comme Lelouch dans ses films. Je suis sûre que chacun des personnages existe dans la vie réelle ».
Christiane et Claudius, patrons de La note bleue : « Quelle émotion après toutes ces heures de tournage qu'on a vécues. C'est une expérience extraordinaire d'en voir le rendu. Par exemple, je me souviens très bien de la scène du magicien. Il était à la table 9 et sa tête devait s'encadrer parfaitement dans le trou au-dessus de la séparation des banquettes. C'est bien rendu. On distingue ainsi mille détails, après les avoir vécus. »
Remarque personnelle enfin, l'un des personnages joue le rôle d'un journaliste du Bien public (cité dans le film) au cours d'un chapitre du Clos Vougeot. Il a même remarqué ça « le Claude ». Pas à dire, rien ne lui a échappé de son séjour à Beaune !
Franck BASSOLEIL

 

Beaune : Lelouch installera son école dans trois ans

samedi 14 octobre 2006 - Beaune Le Bien PUBLIC

PREMIÈRE PIERRE DU FUTUR CAP'CINÉMA


Cette pose de la première pierre du futur complexe de cinéma à Beaune, par le réalisateur Claude Lelouch a pris une dimension inattendue. En confirmant son souhait de faire une école de cinéma à Beaune, le réalisateur a finalement posé la première pierre d'un édifice dont on n'a pas fini de parler.

Quelques moellons étaient sagement alignés, hier, au milieu du futur chantier qui s'animera dans les prochains jours.
Tous les éléments étaient rassemblés pour faire de cette pose de la première pierre, un événement traditionnel, marquant le départ d'un projet qui fit couler beaucoup d'encre. La scène aurait pu être banale, si le réalisateur Claude Lelouch, truelle en main n'avait confirmé et précisé sa volonté d'installer son école de cinéma à Beaune.
Du coup, l'ampleur de ce projet alliée à la puissance du rêve a fait souffler un vent de folie.
Un vrai délire comme l'a d'ailleurs reconnu Claude Lelouch ; mais un délire construit. L'idée était déjà formulée depuis quelque temps.
A ses côtés, Frédéric Namur, l'architecte du groupe Cap' Cinéma qui a fait récemment une autre salle qui défraya la chronique, celle du fameux cinéma de Kaboul, en Afghanistan.
Il en garde ce souvenir : « Claude Lelouch nous avait promis de venir à Kaboul et il a tenu sa promesse. Je l'ai vu arriver avec un gilet pare-balles, 48 heures avant l'attaque américaine sur l'Irak ».
Et c'est ainsi que la magie s'est opérée, effectuant une synthèse surprenante entre ces Rencontres cinématographiques de Beaune, au cours desquelles Claude Lelouch s'était épris de la ville de Beaune et Kaboul, où il a rencontré Frédéric Namur ; sans oublier son amitié avec le maire de Beaune, Alain Suguenot qui fut déterminante.
Une curieuse coïncidence
En construisant ce nouveau complexe, Philippe Dejust, patron du groupe Cap'Cinéma apporte un élément essentiel au projet de Claude Lelouch.
Point d'école de cinéma, sans salles de projection : « Je veux faire une école comme j'aurais rêvé d'en trouver une, quand j'étais jeune et alors que toutes les écoles de cinéma m'étaient fermées, au motif que je n'avais pas fait de grandes études. Pour faire du cinéma, il faut être un peu fou. Il faut avoir des qualités d'humanité que les études ne développent pas forcément. Je sélectionnerai uniquement des gens passionnés, capables d'apprendre en un an. Je formerai 50 techniciens et 50 acteurs, pas plus. Mes copains réalisateurs et acteurs viendront donner des cours. Je sais qu'il faut affronter une véritable montagne ; mais si tout se passe bien, j'ouvrirai mon école à Beaune, d'ici trois ans », a confirmé Claude Lelouch.
Le puzzle ne serait pas complet, sans les bâtiments proches de l'actuelle coopérative que la ville rachète. C'est justement dans ces bâtiments que pourra s'installer cette future école.
On remarquera que cette inauguration s'est déroulée un vendredi 13, en sachant que la maison de production de Claude Lelouch s'appelle Films 13 et que ces bâtiments sont justement situés au numéro 13.
Franck BASSOLEIL



 



29/06/2007
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